Améliorer la santé de nos écosystèmes

Amélioration de l’habitat

Structures dans les ruisseaux

Les structures dans les cours d’eau sont construites et gérées dans le cadre de projets tels que Broken Brooks (Ruisseaux brisés) et le projet des Moules d’eau douce.  La construction et la gestion des structures dans les cours d’eau visent à améliorer la santé des ruisseaux et des rivières.

Pour restaurer l’habitat des poissons, mollusques et autres animaux vivant dans nos cours d’eau, une technique consiste à construire des tapis de broussailles faits d’aulnes et de branches de conifères tressés, comme l’explique la vidéo ci-contre. 

Une structure de paillasse d’aulnes au ruisseau Jonathan (Moncton)

Broken Brooks (Ruisseaux brisés)

L’augmentation de l’impact humain et du développement s’accompagne d’une augmentation du nombre de traversées, de barrières et de modifications des cours d’eau. Les ponceaux sont généralement installés pour détourner l’eau des routes, des voies ferrées et des voies d’accès afin d’éviter les accumulations. Cependant, ils modifient souvent le débit de nos rivières et empêchent le passage des poissons lorsque des débris s’accumulent. De plus, les structures dans les cours d’eau, telles que les troncs creuseurs, les déflecteurs et les stabilisateurs de berges, qui sont mal installées ou qui ont atteint leur durée de vie utile, peuvent accroître l’érosion et la sédimentation, ce qui entraîne une dégradation des écosystèmes. Ces écosystèmes fluviaux segmentés peuvent avoir d’énormes répercussions sur les organismes aquatiques, notamment les espèces de poissons migrateurs comme le saumon. En 2014, l’ABVP a mis en place le projet Broken Brooks (Ruisseaux brisés) pour restaurer la connectivité aquatique en identifiant et en supprimant les obstacles au passage des poissons. Au total, environ plus de 1000 évaluations de franchissement de sites ont été réalisées (dont plus de 400 évaluations de ponceaux). Les efforts de restauration de l’ABVP ont inclus le retrait de débris, la construction de déversoirs rocheux, l’installation de goulottes de sortie et de paillasses d’aulnes pour stabiliser les berges. Cliquer ici pour télécharger notre Protocole d’Évaluation Rapide Science Citoyenne pour les ponceaux.

Géomorphologie

La géomorphologie fluviale est l’étude des processus et des formes des rivières au fil du temps. Il s’agit de comprendre comment les rivières sont façonnées et comment les interactions entre les sédiments, l’eau et la végétation affectent la structure et la fonction aquatiques. Avant de se lancer dans un projet d’assainissement, l’ABVP examine d’abord les façons dont la géomorphologie spécifique d’une rivière peut avoir un impact sur le succès d’un projet. Des facteurs tels que la dynamique fluviale, l’érosion, la sédimentation et les changements dans la vitesse de l’eau guident les plans de restauration de l’ABVP.

Water Guardian (Gardien des eaux) et l’infrastructure verte

Le projet Water Guardian (Gardien des eaux) a été lancé pour protéger nos ruisseaux et nos rivières des effets du ruissellement des eaux pluviales et des inondations. Le ruissellement des eaux de pluie est l’eau provenant des précipitations ou de la fonte des neiges qui ne peut plus s’infiltrer dans le sol et qui, au lieu de cela, s’écoule sur les surfaces, capturant et transportant souvent des polluants dangereux dans nos cours d’eau locaux. Elle s’écoule sur des surfaces imperméables comme les toits, les stationnements et les routes. Les inondations entraînent des polluants similaires à ceux des eaux de ruissellement, mais souvent à une plus grande échelle. Pour réduire ces apports, l’ABVP met en œuvre des solutions d’infrastructure verte. Ces installations innovantes peuvent prendre la forme d’un jardin de pluie, d’un toit vert ou d’un bassin de rétention, pour n’en citer que quelques-uns. L’infrastructure verte peut également désigner une zone naturelle fournissant des services écologiques précieux, comme une zone humide.

Le jardin de pluie au Parc du Centenaire de Moncton, peu après l’installation

Les jardins de pluie pour les pollinisateurs et la rétention de l’eau

En 2022, la PWA a installé 17 jardins de pluie. Les jardins de pluie imitent les espaces naturels qui sont les plus efficaces pour atténuer les inondations et filtrer les eaux de ruissellement. L’intégration de ces structures crée davantage d’espaces verts tout en contribuant à la compensation des émissions de carbone en capturant les particules et en fournissant un habitat à la faune, notamment aux insectes pollinisateurs. Si vous souhaitez obtenir plus de détails sur ces jardins et notre processus, n’hésitez pas à parcourir notre section Publications pour consulter nos derniers rapports détaillés sur les infrastructures vertes. Vous pouvez également nous contacter pour vous inscrire à votre propre jardin de pluie!

Le jardin de pluie au Parc du Centenaire plusieurs années après l’installation

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